Ces mesures ont été effectuées à plusieurs temps afin de mesurer l’évolution de l’activité chez nos volontaires.
Ainsi T1 correspond à une période de 2 semaines antérieures à leur admission à la CRR. T2 correspond à leur passage à la clinique et T3 est mesuré 3 mois après la fin de leur séjour.
L’analyse de ces premières données accélérométriques fournissent des informations très intéressantes quant à l’activité des patients de la CRR. Sur un échantillon de 124 patients, nous avons mesuré le temps passé à effectuer des activités de niveau modéré (comme par exemple la marche) à la CRR et à domicile. Comme groupe contrôle, nous avons utilisé les résultats des thérapeutes (travail de ML Connaissa). Nous avons observé (voir figure 2) que les patients sont nettement plus actifs à la CRR qu’à la maison. A la CRR, leur niveau d’activité dépasse même celle des thérapeutes. Cela démontre l’efficacité de la prise en charge en ce qui concerne la mise en mouvement des patients douloureux chroniques.